Ce matin nous
sommes allées boire notre thé habituel sur l’esplanade et avons observé avec « horreur »
que les chaises avaient été enlevées. Ont-ils également estimé qu’il était temps
de mettre fin à nos pauses café ? Ce serait le comble ! Mais peut-être
pas si impossible, ceci dit Ramadan arrive sous peu et d’une façon ou d’une
autre même si les chaises réapparaissent il nous sera impossible de les
utiliser pour une telle démarche !
Mais non, je vous
rassure après une rapide enquête, nos droits à lézarder (que dis-je à
travailler ardemment en plein air) ne sont pas remis en cause. Les personnes de
la logistique ont tout simplement été très prudentes et les ont rangées pour qu’elles
ne souffrent pas (et les bâtiments en verre non plus) de la tempête de sable.
Tempête de sable ?
Quelle hérésie !! Le ciel est d’un bleu immaculé et il fait une chaleur
exceptionnelle. De quoi parlent-ils ? Ils sont fous ces romains (ou
philippins en l’occurrence) !
Nous rentrons
donc gentiment dans notre bureau et nous renfermons l’espace de quelques
heures. Ayant un rendez-vous téléphonique important, je rentre déjeuner à la
maison en bicyclette comme à mon habitude.
Il faut alors que
je me rende à l’évidence : les romains comme toujours avaient vu juste !
Il s’en est fallu de peu pour qu’une petite tornade ne me propulse à terre
alors que je pédalais tranquillement. J’avoue que cela réveille tout à coup et
je ne vous parle pas du goût sablé qui a envahi ma bouche depuis, ou le sable
qui, comme je peux facilement l’imaginer, a du s’amuser à recouvrir tous mes
meubles intérieurs alors que les portes sont restées fermées toute la journée.
Maintenant que j’y
pense, je ne sais pas ce que je considère plus difficile à gérer : tempête
de sable ou tempête de neige ? Les
chinois, eux, ont compris depuis belle lurette, dès ce matin ils sortaient équipés
de leurs masques et je les regardais en rigolant… Tel est pris qui croyait
prendre !