lundi 2 février 2015

Dejate atender!

qu'ils disaient en Colombie... j'ai tellement bien appris que je continue l'apprentissage ici. Bon ceci dit tant que je ne me serai pas acheté une abaya, je ne peux pas faire grand chose en dehors de cette cellule dorée.

Résultats des courses, heureusement que j'ai un sympathique ange-samaritain qui m'organise ma petite vie et qu'en plus il a une voiture et une bonne bande d'amis car sinon je serai restée incommunicada encore pendant quelques semaines encore. Bon seul hic au programme, je ne cesse de faire les plus beaux vers de spanglish que même Paisalandia n'a jamais entendu pendant mes quatre années d'exil. Incroyable mais comme je n'arrête pas de communiquer avec Juan en espagnol, au milieu de l'anglais me viennent de magnifiques expressions paisas... Seul l'accent français reste constant dans toutes les langues. Et pour couronner le tout, le gentil monsieur qui est venu réparer mes rideaux aujourd'hui a voulu me challenger en allemand. Bon j'étais quand même assez fière de moi dans mes réponses, j'ai encore de bons restes qu'il suffirait de réchauffer un peu et le tour serait joué! Et sans oublié les nombreux français croisés à chaque coin de rue avec qui je finis par adopter l'accent hispanophone de Juan lorsque j'échange quelques mots dans ma langue natale. Tout va bien dans le monde qui est le mien.

Néanmoins, une chose est sûre dans cette multitude de nationalités il n'y a pas de norme de pensée ou vestimentaire qui vaille! Il semble que tout un chacun est libre d'être ce qu'il/elle veut. Après deux jours de travail, ma réflexion la plus importante reste "qu'est-ce que cela fait du bien de pouvoir aller au supermarché en basket et jogging sans se soucier!"... No comment, je crois que j'ai vraiment été très affectée par les miss paisas.

Sur un côté beaucoup plus ludique, j'ai pu m'essayer à ma première leçon de yoga locale (excellent professeur) et profiter d'une magnifique piscine sportive pour moi toute seule. C'est impressionnant, nous sommes 6000 à vivre ici et les rues sont désertes et toutes ces magnifiques installations restent sous-utilisées. Incroyable, quand tant de gens rêveraient d'avoir ce genre d'infrastructures.

Bon allez, ce n'est pas tout cela mais le dodo m'appelle...

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