Non, ne vous méprenez pas. Après les orages de Medellin et l’écho que la foudre pouvait trouver dans les montagnes, cette petite tourmente ne faisait pas si peur en soit. Non ce qui m’a terrifiée pendant toute la nuit c’est plutôt l’impact qu’une réunion à laquelle j’avais assisté pour travailler sur le plan d’urgence à mettre en place en cas de catastrophe ! Toutes les questions que je posais paraissaient tellement nouvelles pour eux que j’ai eu envie de prendre le premier avion pour Tombouctou plutôt que de rester ici à attendre une solution à moyen terme.
Mais à ma plus belle surprise mon appartement est complètement sain et contrairement à certains de mes amis je n’ai pas eu à affronter de pédiluves en bas de mon escalier ni à sortir en kayak. La plage est restée fermée une bonne partie de la journée mais l’équipe de choc avait tout réparé des 14 heures pour nous permettre de profiter du vent sans que l’on puisse se rendre compte de la tourmente qui venait de s’abattre sur la plupart du matériel !
Impressionnant comme toutes les personnes les moins visibles dans cet environnement travaillent dur pour rendre invisible les moindres petits traumas de la vie quotidienne…
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