mercredi 14 décembre 2016

Les pieds dans l'eau


Il y a quelques semaines, le campus a changé d’allure, l’espace d’une nuit. Les 400 coups – de tonnerre – ont éclaté vers trois heures du matin et la pluie n’a cessé de tambouriner légèrement les fenêtres. Je n’ai pas ferme un œil de toute la nuit…

Non, ne vous méprenez pas. Après les orages de Medellin et l’écho que la foudre pouvait trouver dans les montagnes, cette petite tourmente ne faisait pas si peur en soit. Non ce qui m’a terrifiée pendant toute la nuit c’est plutôt l’impact qu’une réunion à laquelle j’avais assisté pour travailler sur le plan d’urgence à mettre en place en cas de catastrophe ! Toutes les questions que je posais paraissaient tellement nouvelles pour eux que j’ai eu envie de prendre le premier avion pour Tombouctou plutôt que de rester ici à attendre une solution à moyen terme.

En effet, j’avais toujours pense que si l’eau monte, pas de souci ! J’ai deux étages J Sauf que… Les toits sont plats ici et les constructions comment dire… Oui, tout peut arriver ! Au vu des dégâts qu’avaient fait quelques gouttes d’eau l’année dernière sur Jeddah, je m’imaginais déjà le pire.

Mais à ma plus belle surprise mon appartement est complètement sain et contrairement à certains de mes amis je n’ai pas eu à affronter de pédiluves en bas de mon escalier ni à sortir en kayak. La plage est restée fermée une bonne partie de la journée mais l’équipe de choc avait tout réparé des 14 heures pour nous permettre de profiter du vent sans que l’on puisse se rendre compte de la tourmente qui venait de s’abattre sur la plupart du matériel !

Impressionnant comme toutes les personnes les moins visibles dans cet environnement travaillent dur pour rendre invisible les moindres petits traumas de la vie quotidienne…  








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