mardi 20 octobre 2015

Vert, vous avez dit vert?

 Eh bien je l'ai trouvé ce vert qui me manquait tant jusqu'à présent en KSA et pour lequel je me suis tant émerveillée en Cappadoce. Un petit week-end dans le sud du pays avec le photographie club et la vision de ce pays prend une toute autre perspective. J'ai toujours clamé que cette petite bulle dans laquelle je vis n'a rien à voir avec la réalité de ce magnifique pays et cela s'est fortement confirmé pendant ce petit voyage. 

Quelques minutes en avion et un tout autre monde s'offre à vous, si loin de toutes ces contraintes que l'on nous impose ou que l'on semble vouloir nous présenter de cette chaleureuse culture qui a tant à offrir. 

Au-delà des splendides paysages, le plus intéressant de ces deux jours restera cette randonnée que nous avons partagée avec les résidents du village troglodyte que nous visitions. Les résidents, âgés de 70 à 80 ans, marchaient pieds nus et semblaient sauter tels des chèvres sur les rochers alors que chacun d'entre nous, armés des plus récentes chaussures de randonnée était obligé de s'accrocher à leur bâton ou d'accepter leur main pour pouvoir escalader les rochers. Oui oui, vous avez bien lu, ils nous ont réellement tendu leur main sans aucune forme de modération et ils ont même poussé le vice jusqu'à nous offrir une petite danse mixte sur le haut de leur rocher cave, après nous avoir fait visiter leur petite et humble demeure. Humble est un piètre mot puisque leur maison est une véritable cave similaire à celles visitées en Cappadoce ou Tunisie mais toujours habitées. Nous avons même réussi à négocier qu'ils nous accueillent la prochaine fois pour dormir. 

Mais je dois avouer que cette ambiance de fête n'a existé que sur les sommets. Redescendus sur terre, au milieu de leurs compères, l'ambiance était tout de suite beaucoup plus restreinte et moins souriante, surtout vis à vis des femmes bondes aux yeux clairs. Nous n'avons d'ailleurs rencontré aucune de leurs femmes. J'ai gentiment essayé de proposer de les remercier pour tous ces délicieux préparer si gentiment pour nous mais on m'a gentiment fait comprendre qu'elle n'était pas dans les alentours à ce moment précis. Dommage, car elles ont définitivement des talents cachés que nous aurions apprécié de féliciter et éventuellement connaître les recettes. 

 

De retour à l'aéroport, ces deux jours nous ont tous donné l'impression d'avoir respiré l'air pur d'une semaine entière et, en prime, d'avoir goûté l' agréable humidité de quelques gouttes de pluie et la fraîcheur de la douce nuit étoilée. 

A la recherche des sensations perdues...

lundi 5 octobre 2015

L'Human qui nous poursuit jusqu'au bout de la nuit...

Je ne suis pas une fan de documentaires usually, but aquí digo "Chapeau bas Yann Arthus-Bertrand. Les photos de "La Terre vue du ciel" m'accompagnent toujours mais j'ai la sensation que ce projet restera plus encore dans ma mémoire." Iba a mirar el primero e irme a dormir. Tuve que posponer mi sueño hasta terminar el tercero...

A voir et à revoir sans modération!
https://m.youtube.com/watch?index=2&list=WL&v=N1WdfVWo1pQ  
https://m.youtube.com/watch?v=9eWu6l8vnuc 
https://m.youtube.com/watch?v=gh7MfEey4J8

Les messages qui m'ont le plus marquée:
"Puedo vivir sin ella pero sin ella no puedo estar

If we know each other better as a human, we might be able to love each other instead of killing each other.

It's not the gender of the person that I love that defines me, it's the strength of my loving that defines who I am.

I had to listen to my voice because I live once.

El camino de nosotros es la educación, solo con el tiempo te darás cuenta.

Even though you did not found your own family, one day you realize that you're the parent of others.

Après la mort si on va au ciel, eh ben on prend pas le bon chemin puisqu'on nous enterre!

I think the fastest growing sector in India is not informatics, it's inequality. 

La vida es como llevar un mensaje desde el niño que fuiste al anciano que serás. Tienes que asegurar que no se pierda en el camino."

samedi 3 octobre 2015

La Turquie - un pays aux mille merveilles

Quinze jours n'auront pas suffi à découvrir tout le patrimoine de cet immense pays. Mais Istanbul, Göreme et Bodrum nous auront rempli les yeux de magnifiques et divers paysages et nous ont donné envie de découvrir plus amplement encore ce magnifique pays qui malheureusement traverse une petite crise politique et voit son tourisme doucement décroître. C'était ma quatrième visite d'Istanbul. Même si les clichés ont été moins nombreux cette fois, je n'ai pu m'empêcher de m'émerveiller de nouveau devant la beauté de la mosquée bleue, de l'Aya Sofia et surtout de Topkapi et de la citerne. Déambuler dans les rues de Sultanhamet est toujours synonyme de découvertes pittoresques et de rencontres toutes plus épiques les unes que les autres. Les hommes sont d'une beauté impressionnante, des yeux perçants et les barbes impeccablement taillées, toutes identiques. Mais ils sont également habitués aux touristes féminines et leurs approches sont tout aussi rodées. Istanbul, tout en étant très touristique, reste la ville la plus conservatrice que nous ayons visitée. La tenue vestimentaire reste très conventionnelle, même si l'abaya n'est pas obligatoire.



Très vite, l'appel de la montgolfière nous a emmenées vers la Cappadoce. Un petit vol rapide à Kayseri et nous voici directement au milieu des roches calcaires et des civilisations christians antiques. Non sans quelques perturbations techniques préalables lors de la location de voiture qui malheureusement n'avait pas de GPS. Doucement mais sûrement nous avons réussi à trouver notre Star Cave hôtel et profiter de cette superbe vue sur Göreme avant de découvrir le Secret Garden et le magnifique Sunset Point. Il était écrit que nous devions aller découvrir la Rose Valley et profiter pleinement du soleil couchant pour nous orienter. Mais devant ce magnifique spectacle, l'envie de randonnée nous a facilement abandonné et a laissé place au repos tranquille suivant le doux son de la guitare et des chants romantiques turcs. Le lendemain, le lever du soleil s'est accompagné d'un mouvement bruyant et envoûtant des 90 montgolfières qui s'apprêtaient à envahir le ciel. Une véritable excitation s'emparait peu à peu de tous les touristes. Rien ne pouvait égaler cette sensation de liberté et ce spectacle merveilleux. Non seulement le paysage terrestre est époustouflant à cette heure matinale mais toutes ces montgolfières ornant le ciel de mille couleurs vous laissent sans voix. Le plus impressionnant c'est que ce spectacle se répète chaque jour pour toute personne intéressée de se lever aux aurores. Une idée saugrenue mais tellement revigorante que j'ai appliquée les deux derniers jours de notre séjour. L'idée initiale étant de se lever le plus tôt possible pour ne pas souffrir de la chaleur pendant les randonnées que je souhaitais faire. Après tout, the Rose Valley et la vallée aux pigeons se devaient d'être vues. Sauf que bien sûr, Mélanie et son appareil photo était souvent plus intéressée de photographier toutes ces beautés aériennes que de regarder attentivement les indications du sentier piétonnier. De fait, les randonnées qui soit disant devaient être simples et rapides se sont transformées parfois en quelques labyrinthes terrifiants et ce qui devait durer 2 heures s'est allongé quelque peu, en atteignant les 5 heures. Oops, mais bon tout est bien qui finit bien.







Partir de ce paradis terrestre pour rejoindre la ville touristique de Bodrum n'aurait pas été très agréable s'il ne s'agissait de la promesse de découvrir Pamukkale. Après quatre longues heures de route, nous avons découvert cette formation calcaire et ses eaux chaudes. Une population touristique importante était également au rendez-vous mais au fur et à mesure que la journée avançait, les bains se vidaient et nous pouvions profiter pleinement de l'endroit. Malheureusement, mes deux heures permises par le tour ne nous ont pas suffi pour pleinement découvrir le site mais définitivement le lieu valait le détour.



Bodrum, en soit n'a rien de très originale mais se retrouver sur la mer Egée, profiter de cette brise marine et de tous ces fruits de mer, nous a permis de terminer ce voyage en beauté. La croisière en bateau ne nous a pas nécessairement éblouies, les criques étant très jolies mais pas exceptionnelles et devoir s'arrêter sans cesse au même endroit que les dizaines d'autres bateaux n'est pas nécessairement des plus agréables. Oui, je deviens de plus en plus picky en ce qui concerne mes voyages et mes activités. Par contre, le rafting, même si une nouvelle fois nous avons dû faire plusieurs heures de voyage, nous a fait découvrir un tout autre style de paysage et profiter pleinement de la nature. Ma petite promenade à Turgutreis le dernier jour était assez pittoresque. Une ville moins touristique que Bodrum, donc plus local et où peu de personnes parlent anglais. Lost in translation total, avec ce jeune homme qui essaie de me draguer sans pouvoir articuler un mot d'anglais. Au moins, j'ai dû comprendre l'essentiel: j'ai de beaux yeux, mon parfum sent super bon, je suis en excellente forme car je nage beaucoup mieux que lui, et il m'aime bien! Nous avons aussi vu de fortes pluies inonder Bodrum le temps d'une soirée et mettre en danger notre retour à l’hôtel. Heureusement, la collaboration des locaux nous a permis de nous faufiler dans les rues un peu moins difficiles et de retrouver notre chemin, avec de l'eau jusqu'à mi-cuisses, en toute sécurité. Mais nous avons quand même cru à un moment que nous serions obligées de trouver un autre lieu d'accueil pour la nuit. Cette incertitude n'était rien en comparaison du cauchemar qui attendait les locaux le lendemain matin: les voitures s'entassaient les unes sur les autres dans la rue, les magasins étaient remplis de boue et la plupart des commerçants avaient tout perdu... La ville était totalement sinistrée et les touristes continuaient d'affluer malgré tout. Un mélange assez désopilant et terrifiant à la fois. Heureusement, la pluie s'est calmée les jours suivants et peu à peu chacun a repris sa vie et réussi à sauver ce qui pouvait encore l'être.




Une constante pendant ce voyage: les mariés. Soit la période se prêtait réellement aux mariages et dans ce cas je pourrais comprendre que l'on rencontre autant de couples posant dans les lieux les plus romantiques, soit comme le prétend Paula, c'est un signe que l'une d'entre nous se mariera sous peu. Étant donné mon succès auprès des hommes pendant ce voyage, je me suis crue la reine de beauté jusqu'au dernier jour,j'aurais presque pu croire à ce très beau présage. Mais a priori, ce ne sera pas encore pour tout de suite. En tous cas, pas avec un de ces galants prédateurs car après investigation, derrière l'aspect superficiel, la conversation et l'hygiène personnelle de ces messieurs vous ramènent sur la planète terre très rapidement. Il ne reste plus qu'à se remettre à travailler pour pouvoir s'échapper de nouveau sous peu :-)