samedi 7 janvier 2017

Circulez y a rien à voir...

En décembre, j'ai eu l'occasion de m'exiler le temps d'un week-end à Bahrain pour une petite conférence de l'association de coaching international ICF. L'événement réunissait les coachs répertoriés par l'association à Bahrain et en Arabie Saoudite. Le premier événement de ce type. A ma grande surprise, il y a avait plus de coachs Saudis que de Bahrain, plus d'hommes que de femmes avec la surprise de voir quelques-uns de ces hommes aux allures internationales et qui pourtant ne pouvaient me serrer la main.


Comme d'habitude, je me suis enregistrée sans vraiment très bien savoir dans quoi je m'embarquais.
J'ai été agréablement surprise. Les personnes ont vraiment été très accueillantes, leurs réflexions et discussions m'ont permis de mieux cerner les aléas de ce métier. Certaines techniques d'animation de groupe m'ont paru particulièrement intéressantes: "Deep Democracy Group Process" qui initialement paraissait appartenir à un autre monde, plus proche de mes débuts professionnels, s'est avéré une très bonne technique de résolution de conflits dans une équipe. Et le "Feeling Forward" une approche que l'on devrait adopter dans chacune de nos interactions. 



Mais, me direz-vous, tout cela est bien intéressant mais je n'y comprends pas grand chose... Qu'y a-t-il d'intéressant à voir à Bahrain? Ma réponse: si vous n'êtes pas intéressé(e) par le grand prix de formule 1, que vous n'êtes pas dans la nécessité extrême d'accéder à un coiffeur correct ou de boire une goutte d'alcool - pas grand chose. Le seul quartier que je recommanderais fortement est: Aliya où l'on retrouve de sympathiques restaurants dans des petites rues aux allures européennes, agrémentées de quelques oeuvres d'art.   




Les restaurants où nous avons pu déambuler montraient beaucoup d'extravagance, d'expatriées un peu trop sexy pour leur âge et une envie démesurée de dépenser beaucoup d'argent... Bien sûr, des gens tout à fait "normaux" vivent également sur ce territoire mais au vu des coûts de la vie quotidienne, je ne suis pas certaine que la vie soit très facile pour eux. Tout n'est qu'hôtel et attractions touristiques - légales ou pas - et peu de secteurs industriels se sont réellement implantés. Il faut dire que le pays est relativement petit et se peuple chaque week-end au triple en raison des Saudis et Koweitiens qui viennent faire leur "shopping".










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