D'aucun diront, et alors? car nombreuses sont les personnes qui, ici, ont décidé de vivre en paix, isolées de ces nouvelles négatives et qui s'éloignent des conversations dès que le sujet devient trop sérieux ou pourrait engendrer des discussions politiques.
Mais je dois avouer que j'ai récupéré mon premier journal papier la semaine dernière et n'ai même pas pris le temps de l'ouvrir. Cette course à l'information ne semble pas fonctionner très bien.
Mais bon, voilà au lieu de cela, nous avons l'énorme chance de vivre dans notre îlot paradisiaque et de pratiquer tout un tas de choses que beaucoup devraient payer une fortune. De quoi se plaint-on?
Même si hier j'ai appris qu'il valait mieux que je prenne l'habitude de sortir avec le voile dans mon sac, car dans certains mall, une amie s'est faite arrêtée par la police religieuse deux fois et ils lui ont demandé de se couvrir. Bon ceci dit, elle était avec son copain, qui lui est marocain, et cela peut avoir entraîné quelques attentions. Tout comme ce jeudi soir où il s'est fait arrêter au check-point pour voyager avec deux européennes qui n'avaient pas de liens directs avec lui et n'étaient pas voilées. Le pire c'est qu'au retour nous étions trois blondes avec lui dans la voiture, il n'en menait pas large en passant ! Mais bon nous avons fait l'effort de mettre nos abayas pour passer le check point et Amandine a gentiment accepté de se couvrir la tête le temps du passage. Elle maîtrise parfaitement la technique pour se couvrir, impressionnant et dieu sait que ce n'est pas simple!
Le week-end ici est donc vendredi et samedi et malheureusement le vendredi correspond à notre dimanche, du coup impossible de faire quoi que ce soit le vendredi (ou du moins pas avant 17h) et tout se réalise le samedi alors que le lendemain il faut reprendre le boulot déjà :-( Retour à la maison après un excellent après-midi à flâner en bus et arrivée dans notre bubulle à 22h30. Dur dur le réveil le lendemain!
D'un autre côté, vu que l'été montre doucement son nez, j'avoue que sortir avant 17 heures désormais devient une problématique importante à gérer si l'on songe à faire une activité en plein air... Pousser sa bicyclette jusqu'à la salle de sport la plus proche passe encore, mais marcher pendant plus de 10 minutes dans les rues désertes de notre campus, nope. Déjà mes lunettes s'embuent rapidement lorsque je sors de notre bâtiment et je reste aveugle pendant plusieurs minutes avant de recouvrir un semblant de ligne de mire. Désormais, lorsque l'on rentre dans la maison climatisée à 23°C, les trois premières minutes je suis gelée.
Ils m'avaient prévenue l'été sera dur...
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