KAEC, me revoici !

 

Nous devions aller visiter Taif aujourd'hui. Tu as voulu voir Taif, tu iras à KAEC... Vu l'heure à laquelle nous sommes rentrés hier soir, il était probablement plus sage en effet de ne pas prendre la route ce matin à nouveau ! Et puis cela nous a permis d'aller taper quelques balles au squash, ce qui n'est jamais désagréable !

Après un bon steak (qui a finalement remplacé le brunch prévu à l'hôtel), nous sommes allés voir (ou revoir) l'expo Dali. Quel plaisir d'apprendre que KAEC n'impose pas le port de l'Abaya en journée. Ouf, quel soulagement car avec la chaleur et l'humidité croissante ambiantes cela devient de plus en plus difficile à supporter! 

L'exposition a reçu un tel succès qu'elle sera prolongée. Apparemment, les visiteurs viennent même depuis Bahrein, Dammam, Ryadh... Incroyable, mais il est vrai qu'elle vaut le détour et le retour. 

Pour ma part, ce fut aussi l'occasion de découvrir un peu plus la plage et la superbe vue depuis KAEC. C'est un projet très ambitieux, notre université à côté paraît toute petite, avec une infrastructure digne des villes du futur. "Bientôt", notre campus se retrouvera totalement juxtaposée à KAEC alors que pour l'instant une petite demi-heure de voiture nous sépare. Et les constructions actuelles annoncent d'ores et déjà de une dynamique exceptionnelle à venir. Les plus grandes multinationales ont déjà signé, pas vous?

La plage, elle au moins, bénéficie d'un sable blanc impeccable presque trop beau pour être piétiné. 

 

 

   

From one bubble to another...

Jérémy est devenu notre "Jazz-man super star" et avons décidé de monter notre groupe de fan pour l'accompagner dans tout son road-show. Well, cela pourrait presque sonner vrai mais non... Disons que notre petit groupe éprouve un malin plaisir à le suivre dans ses soirées désormais, une façon pour nous de vivre de découvrir d'autres institutions festives et de mieux mesurer la chance que nous avons de vivre sur notre campus paradisiaque. 

Nous sommes donc allés faire la fête hier soir dans un compound dans Jeddah. Qu'est-ce qu'un compound? C'est en fait une mini-résidence barricadée par des barbelées et réservée aux expats. Je me plaignais il y a peu de notre système de contrôle d'identité? Eh bien, je retire ce que j'ai dit. Notre système est plutôt agréable en comparaison! Là-bas non seulement on vérifie votre ID mais en plus les portes sont complètement fermées et quand vous sortez en voiture, vous avez l'impression de voir ces clôtures entre la Palestine et Israël. Assez particulier comme ambiance. Et dire qu'il y a une liste d'attente super longue pour pouvoir vivre dans ces conditions! 

L'avantage c'est que comme la construction est plus ancienne, les jardins sont vraiment verts et les arbres suffisamment grands pour donner une ambiance agréable et moins désertique que chez nous. Mais les maisons sont définitivement moins agréables que les nôtres, sans parler de l'infrastructure, je doute qu'ils aient autant de possibilités que nous de pouvoir faire du sport et autres loisirs. Mais au moins, ils sont à 10 min du centre de Jeddah. On ne peut définitivement pas tout avoir. 

Je ne vais pas mentir, l'idée était aussi de rencontrer de nouvelles têtes! Peine perdue, à part un groupe de 8 jeunes, toutes les autres tables arboraient des visages grisonnants et bien potelés :-( Mauvaise pioche. 

Le côté positif de cette soirée néanmoins réside dans le fait qu'aucun Saudi ne peut entrer dans ce compound du coup les règles sont un peu plus laxistes: en témoignent les petites tenues féminines, l'absence d'abaya et des bouteilles de badoit, d'une couleur rougeâtre, librement présentées sur de nombreuses tables. Et nous bien sagement contemplatifs avec nos sodas et nos bouteilles d'eau plates :-(

Avec le troisième groupe, les bulles faisant leur effet sur 80% de la population, nous avons pu danser gaiement sur les rythmes de rock endiablés et découvrir que désormais on s'invente la moindre petite excuse pour rire... 

Jusqu'à ce que le DJ soit obligé de fermer le son pour cause de plaintes reçue, probablement externes :-(  Retour à la maison s'impose...

SEP Week - quand cerveau et art se retrouvent

Cette semaine, à l'occasion de SEP 2015, nous avons l'honneur d'avoir un programme exceptionnel de conférences, de concerts et d'expo photos... Expo qui a d'ailleurs choisi de publier 4 des photos de la production ABMC. Bon ceci dit je ne suis pas sûre que le mérite soit très grand, 60 photos étaient proposées et 50 ont été sélectionnées. Mais bon quand même cela fait plaisir :-)

Après une intéressante conférence sur le cerveau et la génération d'émotions et du plaisir offerte par Dr. Magistretti en personne, nous avons eu la possibilité d'écouter un superbe duo d'opéra chanter de magnifiques refrains de Broadway. Curieux malgré tout que l'amphi ne soit pas plus rempli :-(

Le lendemain, une mélodie émotionnelle a été spécialement créée, pour notre plus grand plaisir, pour accompagner de très intéressants portraits de staff exprimant chacune des émotions choisies (peur, surprise, colère et joie). Une combinaison hors du commun et fort intéressante.  Curieusement l'auteur n'a pas réussi à illustrer la tristesse, heureusement car la dépression aurait guetté 80% des gens présents et honnêtement, je pense que pour la plupart il n'était surtout pas conseillé d'appuyer sur le bouton "start". A nouveau, je n'ai pu que me questionner sur les occupations des plus de 6000 personnes qui vivent ici, qu'est-ce qu'ils peuvent bien tous faire s'ils ne sont ni dans la rue ni dans ce genre d'événements et ne semblent pas non plus aimer les allées de la piscine! Incroyable mais vrai!

La conférence sur les requins-baleines m'a particulièrement attirée. Il faut dire que la semaine prochaine je pars pour deux jours en mer rouge pour les observer! J'avoue ce voyage était déjà réservé avant même de poser les pieds en KSA. Quelle surprise, non? Mais le mieux, c'est que grâce à cette conférence j'ai pu comprendre que mon petit voyage de loisirs servira en fait une vraie cause scientifique. Grâce à nos photos les chercheurs pourront éventuellement repérer des mammifères non identifiés préalablement et ainsi renforcer leurs études sur la migration et reproduction de cette faune si particulière. J'ai hâte maintenant!!! Surtout que la semaine dernière ils en ont vues 10 et un copain a réussi à photographier l'une d'entre elles, non encore répertoriée dans la base de données de ces messieurs  :-)

Ce soir, c'était concert de musique rock, malheureusement à nouveau sans possibilité de danser. Ludwig, un copain allemand fêtait, grâce à ce first and last concert, son départ. Dommage, il a vraiment du talent et son groupe accompagnait régulièrement mes soirées tardives au boulot car la salle de répèt est juste à côté de mon bureau. De magnifiques chansons interprétées par un groupe multinational dans une ambiance très originale... Expérience à reproduire!

Ce fut aussi l'occasion de découvrir une nouvelle artiste saudi: Safeya Binzagr. Apparemment, elle est un peu controversée ici, certains disent qu'elle ne sait pas peindre, j'ai pourtant été assez remuée en regardant ses peintures sur un simple livre. Il va falloir que j'aille visiter son musée sous peu à Jeddah!

Et avant de rentrer gentiment à la maison, how about un petit jeu d'échec grandeur nature?

Mais je n'ai pas vraiment eu envie de me concentrer beaucoup et suis vite retournée retrouver mon servant chevalier colombien: mon vélo!

TGIT!! et de sympathiques plans s'annoncent encore une fois pour le week-end! :-)

Eternal sunshine for a spotless mind

That could almost define my life here... Sun all the time that irrigates an empty mind! Once again, luckily my lovely friend FB exists otherwise I would have a hard time keeping up with the reality! Here it's as if time had stopped at the main gate entrance. After the double ID check, you enter a new dimension where nothing else matters but the international experience of your neighbor or the next trip you have to plan to get out of this bubble before you actually believe this is real world.

Well, luckily sometimes reality strikes back with some tricky details that just remind you of some inextricable and may be unexplainable constraints that make you wish you could just run away tomorrow.  But no, as O. made me realize last time, running away is not an option for me! At least not that easily as I cannot drive, there are no frequent bus that would just allow you to listen to your inner voice and jump in the first one that passes by, and you cannot imagine to stop whichever car on the motorway!

For example, important details that can definitely ruin your life when addicted as I am to independent cinema come in when you wish to go to the movie theater. Considering the culture and customs,  movies are usually edited to hide any frivolous scene and erase any bad mouthing from actors' speeches. On Saturday though, the video had not been edited and thus the cameraman did put a white screen in front of the camera every now and then to avoid receiving a Saudi spectators complaint. Imagine half of the movie polluted by these incessant movements! Terrible!!

Today, we had a very nice opera concert where the heavily gifted soprano was nicely singing at first; but got to cover her shoulders after three songs as, I am assuming, some complaints might have been received :-(

But luckily there are always positive details to be mentioned! On Thursday night I got my first horse back riding class in Arabic! I don't really know how I did manage to understand instructions but I definitely did very well and received Arabic compliments at the end :-) this class followed by a great dinner in a restaurant that served "crap" soup for crab soup and "tiger shrimp" for a meal that includes chicken and not shrimp, perfectly set the tone for the week-end!

Then, yoga and Colombian party came in to soften my body and eliminate any muscle pains :-) where else can you get all these hobbies without paying any outrageous rates? In KSA, you dreamed it, they make it reality!

Braver les interdits...

Le meilleur jeux des enfants est souvent d'aller s'aventurer sur la fine ligne des interdits si souvent mentionnés par les parents. Avec le recul, on se dit "j'étais jeune, il fallait que je vive mes propres expériences". 

Well, des lustres plus tard, je vous le dis... Braver les interdits n'a rien à voir avec l'âge, ni avec la culture! En regardant le zoo interculturel dans lequel je vis actuellement, au milieu d'adultes dûment vaccinés, je crois que notre créativité et notre soif de liberté sont renforcées par ces interdits. Certains s'inventeront des talents artisanaux, d'autres s'enfermeront entre quatre murs plus longuement que prévu pour satisfaire leurs envies nocturnes, et toutes sortes de fantaisies animeront nos pensées constamment pour palier à la monotonie que ces interdits pourraient induire (s'ils étaient respectés). 

De fait, je pense qu'en un peu plus d'un mois, j'ai d'ores et déjà expérimenté plus de choses inconcevables dans un autre environnement qu'en 20 ans d'expérience. Cela me rappelle l'époque Dartmouth (qui reste quand même ma plus belle période jeune) où nous avions tellement peu de choses disponibles pour nous amuser que nous traînions toujours ensemble et semblaient prendre plaisir des moindres petites choses ou événements inattendus. 

Ce soir, alors que je faisais un squash avec une amie française, nous nous sommes vues aborder, avec une autre amie portugaise, des sujets et imaginer des business models pour palier aux inconvénients logistiques des femmes célibataires. J'avoue que dans un passé encore récent, je ne me serais jamais vu tenir ce genre de conversation avec des quasi-inconnues, mais ici tout prend son sens et parfois sa forme!

L'une d'entre elles se plaignait de s'ennuyer régulièrement et de devoir aller au supermarché un peu trop souvent pour pour pouvoir s'occuper. 

Eh bien, pour ma part, mon frigidaire vide témoigne allègrement, comme à son habitude il semble depuis les 15 dernières années... (Mon cher ami BS avait à l'époque l'habitude de me présenter dans les événements "Melb, chef de cabinet et frigidaire vide". Technique inébranlable pour s'attirer les regards bienveillants des hommes mariés mais pas trop pour les relations stables a priori) que mon agenda social et laboral est un peu trop animé pour pouvoir me soucier de m'ennuyer et d'aller faire mes courses...Heureusement que Tamimi est ouvert jusqu'à 23h!

Il est vrai que mes horaires sont assez extensibles mais en même temps 5 minutes plus tard je suis soit à la piscine, au squash, au yoga ou... au golf!!!

Eh oui, hier soir nous nous sommes fait plaisir avec Juan et sommes allés taper quelques balles sur le practice. Pour ma deuxième fois en 20 ans, j'avoue avoir été impressionnée par mes coups et vais plus que certainement renouveler l'expérience. Où peut-on avoir ce genre de satisfaction pour seulement 5 euros??? En plus nous étions quasiment tous seuls, je ne sais vraiment pas pourquoi les gens ne profitent pas plus de ces infrastructures. Enfin, j'ai bien une petite idée mais ce ne serait pas politiquement correct de l'aborder ici...

Quelques photos de notre soirée d'hier sous un beau ciel étoilé  :-)

   

When Dali comes to us...

 

 When I first spoke about this exhibition to my French friends on Thursday night, they all looked at me puzzled and kind of laughed wondering if we would have the privilege to see real painting or simple copy. 

 

But no, the foundation lead by a French guy (Bertrand XXX) made the effort, without extensive publicity though, to bring him to KAEC (the Economic City, another amazing project aiming to bring all companies and economic development together with a visionary infrastructure. They actually brought part of the collection that is usually exposed in Montmartre and have some copies sold on the spot, prices range from 1760 till 704000 euros but the good news is that anyone who wishes to spend his/her money nicely that way, will be supporting Saudi artists. That at least comforts you in doing a good spending, no? After all this is KSA!

 

Why didn't they do any publicity? Because, surprisingly enough, some journalists tend to attack any kind of new edge initiative that could come out. Nevertheless, it seems that one big local head did defend the exhibition and supported the action. Let's see if it really stays open till the 6th of April as predicted. Obviously, the most perturbing paintings didn't get exposed and some of the most explicit ones did not show any explanation. 

But still, how amazing to be able to watch this little exhibition, almost touch any object and get close to the paintings without having to bump in anyone, not have to pay and even have the best free food served. Such exposition in Paris would be overly-priced, you would have to wait in line to be able to observe any detail and you would definitely not have the amazing additional red sea view! 

La Venus au corps de girafe présente un tiroir ouvert soulevé par un petit socle. Initialement, chacun se demande ce que cela peut bien signifier... Le petit tiroir est en fait l'image du jardin secret que toute personne devrait s'assurer de conserver intact. Et le socle sur lequel il repose est une métaphore de l'appui et le soutien que lui a apporté sa femme durant toute sa vie.

How did I get there? Thanks to this amazingly passionate Saudi retired manager, Saleh, who decided to put his fortune at the art development service. He offered to take me there, although I didn't know him. But wait, I wasn't completely unconscious in accepting the offer, he was recommended to me by a colleague. Then, a friend of his came to pick me up and all of us met directly there. Driving with a nice conversation with Aiman, speaking about arts, musics, movies and books... watching the nice and dry landscape, humm nothing better to end the week-end.

The level of knowledge and thus the interesting conversation one can encounter here always surprises me and allows me to really appreciate this new destination. Aiman's dad Yahya lived five years in Italy where he got a scholarship to paint. Apparently he is a great painter but does not want to expose for others, he only concentrates on writing art critics as he feels that this is his duty. Interesting point of view but Inshallah, next year he will be the one to expose at KAEC! 

Saleh promised to send me more information on the art scene in Jeddah, can't wait to see more! And to conclude this great afternoon, Saleh kindly offered me a copy of his beautiful house that was destroyed in jeddah in the 70's and that was photographed by National Geographics in 1968... This land is full of surprises :-)

Well time to go to bed as last night was short and the week will be long again...

Boire ou conduire...

Il faut choisir... Bon eh bien ici pas vraiment besoin de s'en préoccuper c'est déjà cela!



Mais ce soir par contre le plus dur n'a pas vraiment été l'absence d'alcool sinon l'interdiction de danser qui a le plus pesé.
C'était le Flavor festival, mis en scène par notre amie italienne Elisa. Malheureusement, ce n'est pas vraiment simple d'organiser un tel événement étant donné qu'aucun groupe faisant intervenir un tant soit peu de danse n'est autorisé à se produire.


Du coup, un DJ assez sympa était invité à mixer et Jérémy, notre ami français a réussi à l'accompagner au saxo. Un très bon mix des genres qui a relevé l'esprit de la fête. Mais comment rester immobile sur des rythmes aussi enivrants??? Les Colombiens se regardaient tous la larme à l’œil et Juan et moi avions bien du mal à rester tranquilles. Il paraîtrait que dans d'autres soirées publiques de ce style, certaines personnes auraient été fortement raccompagnées vers la sortie :-( L'histoire ne dit pas si cette sortie était celle du lieu en tant que tel ou de l'université complètement.
De fait, les seules personnes à faire un peu de bruit, à applaudir et à saluer les performances étaient la bande d'agités de français, colombiens et italiens venus se divertir et soutenir Jérémy.

Puis est venu le temps de la tombola et de la fameuse distribution des lots tant espérée. Bon, étant donné que je travaillais tard ce soir (eh oui encore!) n'ai pas vraiment réussi à mettre mon bulletin dans l'urne mais Andy mon collègue s'est gentiment envolé avec une superbe voiture Beetle marron (bon la couleur même pas top donc du coup no regret!). Et là plouf patatra, plus de soirée... car une fois le gros lot parti, 90% des gens sont rentrés se coucher alors que le plus intéressant de la soirée restait à venir!!!

Jeremy est revenu sur scène avec le DJ grec pour nous faire "valser" sur de nouveaux rythmes et laisser ensuite la place à un magnifique groupe fusion rock-musique arabe. Impressionnant ce mélange de rythmes, ce chanteur arabe à la voix envoûtante, ce rythme à la fois berçant et qui vous donne envie de vagabondage... Mais soudain vous vous souvenez que vous êtes en KSA et qu'il est important de respecter les règles. Ufff, dur dur!

La soirée s'est achevée aujourd'hui sans autre forme de procès, chacun soucieux de retrouver son oreiller au plus tôt, demain sera un autre jour...

Colombiana de corazon!

 

Este fin de semana tuve la oportunidad de viajar al mundo en una noche - gracias a la Parade of Nations -, disfrutar del remate colombiano después, realizar sunset yoga modo India, cenar Egipto el dia siguiente, mirar el atardecer con un toque ciprio y terminar el dia en China para celebrar el año nuevo de la cabra. Sin embargo, definitivamente mi corazón se queda en Colombia. 

Olvidé mencionar que durante la Parade of Nations, donde no pude desfilar por culpa de una reunión con la gran jefa, había planeado ser parte del grupo colombiano y hasta aprendí a hacer salpicón la noche anterior con Juan. Salpicón que tuvo un éxito impresionante, solo quedaba uno cuando llegué. Intenté ir a soportar un poco el stand francés pero debo admitir que aun con su queso y foie gras, el ambiente no tenia nada que envidiar a la alegría espontanea de mi tierra de adopción. El stand colombiano era el único con música donde la gente se aglomeraba para bailar y ser contaminada por ese cariño hermoso.   

Había planeado encontrarme con mi amiga Saudi R., y shame on me, ni siquiera sabia a qué se parecía la bandera de mi nuevo país de residencia... Oops grave! Hoy, gracias a dios, mi amiga me mostro unas fotos y por fin lo pude visualizar y recordar. Pobre R. ella había traído su propia bandera y  se fue regañada por su esposo por ser demasiado alegre y jugar en publico con los niños. Su vida no es siempre fácil lastimosamente!

El remate llevó su cantidad de sorpresas y dolor de cabeza el dia siguiente... Definitivamente, uno debe ser bien desesperado por aceptar esa bebida artesanal pero también ayuda a subir el animo y a pasar una noche inolvidable. Creo que bailé mas con colombianos en una noche aquí que durante cuatro años en Medellin! Delicioso escuchar vallenato y bailar con gente que entienden lo que esa música representa. Cuando en Colombia nunca escuchaba música latina casi, ahora es mi remedio de la tarde para poder quedarme animada y motivada! Increíble, como las cosas cambian de aspecto según la perspectiva!  

 

La fiesta se acabó para mi a las 2 y pico de la mañana; tuve una 

imagen muy linda saliendo de la casa de Juan. Donde en

otro lugar, tendríamos un montón de carros parqueados, aquí encuentras un montón de bicicletas :-) Debo admitir que el regreso a casa fue un poco mas difícil que la ida, no sé por qué...

Otra enseñanza del atardecer de hoy, aún cuando no se ve una nube en el cielo, parece que hay un tipo de velo en el cielo que no permite ver la bajada del sol hasta el final. Fue sorprendente pero siempre los colores terminan ser espectaculares aún con esta particularidad. Solo descubrí que es prohibido por ley, hasta en el campus, que dos personas de sexos opuestos puedan acercarse demasiado y ni siquiera piensan en besarse... Plop! También hoy nos informaron que los bikinis ya no son tolerados en las piscinas, solo vestidos de baño de una sola pieza. 

Debe ser la manera de celebrar el dia de la mujer en KSA :-) 

Y como así? Ya es hora de dormir? A dónde se fue el fin de semana????