Jérémy est devenu notre "Jazz-man super star" et avons décidé de monter notre groupe de fan pour l'accompagner dans tout son road-show. Well, cela pourrait presque sonner vrai mais non... Disons que notre petit groupe éprouve un malin plaisir à le suivre dans ses soirées désormais, une façon pour nous de vivre de découvrir d'autres institutions festives et de mieux mesurer la chance que nous avons de vivre sur notre campus paradisiaque.
Nous sommes donc allés faire la fête hier soir dans un compound dans Jeddah. Qu'est-ce qu'un compound? C'est en fait une mini-résidence barricadée par des barbelées et réservée aux expats. Je me plaignais il y a peu de notre système de contrôle d'identité? Eh bien, je retire ce que j'ai dit. Notre système est plutôt agréable en comparaison! Là-bas non seulement on vérifie votre ID mais en plus les portes sont complètement fermées et quand vous sortez en voiture, vous avez l'impression de voir ces clôtures entre la Palestine et Israël. Assez particulier comme ambiance. Et dire qu'il y a une liste d'attente super longue pour pouvoir vivre dans ces conditions!
L'avantage c'est que comme la construction est plus ancienne, les jardins sont vraiment verts et les arbres suffisamment grands pour donner une ambiance agréable et moins désertique que chez nous. Mais les maisons sont définitivement moins agréables que les nôtres, sans parler de l'infrastructure, je doute qu'ils aient autant de possibilités que nous de pouvoir faire du sport et autres loisirs. Mais au moins, ils sont à 10 min du centre de Jeddah. On ne peut définitivement pas tout avoir.
Je ne vais pas mentir, l'idée était aussi de rencontrer de nouvelles têtes! Peine perdue, à part un groupe de 8 jeunes, toutes les autres tables arboraient des visages grisonnants et bien potelés :-( Mauvaise pioche.
Le côté positif de cette soirée néanmoins réside dans le fait qu'aucun Saudi ne peut entrer dans ce compound du coup les règles sont un peu plus laxistes: en témoignent les petites tenues féminines, l'absence d'abaya et des bouteilles de badoit, d'une couleur rougeâtre, librement présentées sur de nombreuses tables. Et nous bien sagement contemplatifs avec nos sodas et nos bouteilles d'eau plates :-(
Avec le troisième groupe, les bulles faisant leur effet sur 80% de la population, nous avons pu danser gaiement sur les rythmes de rock endiablés et découvrir que désormais on s'invente la moindre petite excuse pour rire...
Jusqu'à ce que le DJ soit obligé de fermer le son pour cause de plaintes reçue, probablement externes :-( Retour à la maison s'impose...
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