Mon premier mariage Saudi n'a pas manqué de satisfaire ma curiosité culturelle. Prévu, de 23h à 4 heures du matin, nous avons une nouvelle fois abusé des talents de S. pour nous organiser notre série de rdv chez Jean-Louis David et nous faire toutes belles pour cette grande occasion.


Selon nos standards habituels, aucune des clientes du salon, buvant leur thé devant le comptoir, ne semblaient avoir opté pour un style léger. La gentille réceptionniste, observant le résultat, a tout simplement décidé de me renommer Jamila. J'ai ensuite appris que cela signifie "beautiful".
Transformée en actrice de bollywood comme beaucoup ont semblé vouloir me labelliser, nous sommes allées nous habiller chez S. avant de nous rendre toutes endimanchées, sous nos abayas, au Hilton.
La "cérémonie" pouvait ainsi commencer... J'avais beau être préparée au fait qu'il n'y aurait que des femmes puisque Zam n'avait pas voulu faire de cérémonie pour les hommes (et de toutes façons nous n'aurions pas pu nous mélanger), la vision de toutes ces femmes en entrant m'a quelque peu interloquée. Je n'arrivais juste pas à intégrer qu'aucun homme ne pouvait être présent, exception faite du marié, l'espace d'une demi-heure. Autant dire que le fameux présage qui accompagne chacun de nos mariages pour les célibataires ne risque pas de se réaliser en KSA...
Après avoir salué dignement les représentantes des deux familles jointes en ce beau jour, et surtout après voir rencontré la superbe et fort sympathique maman de Zam, nous avons bu (eau, jus, sodas...), mangé les petits fours et dansé sur de magnifiques rythmes saudi et iraki.
La révélation de la soirée réside dans ces musiques et instruments à corde qui ont été agrémentés de la douce voix des chanteurs. Des chanteurs... Bien sûr, les chanteuses uniquement étaient visibles. Une voix masculine se faisait entendre de temps en temps. J'ai d'abord cru que c'était un disque mais vraiment très bien enregistré. La musique semblait tellement réelle, ce ne pouvait être un CD... Et en effet, le chanteur était bel et bien présent, en chair et en os, juste derrière le paravent pour qu'il ne puisse pas voir ces belles et sexy jeunes femmes dans la salle et que nous ne puissions pas le voir.
Et danser sur ces rythmes nous a été permis, un style assez similaire à la salsa finalement. Les pas pour le moins se ressemblent fortement !
Bien sûr, je n'ai pu résister à la tentation de prendre des photos... Sauf que les choses en KSA ne sont pas aussi simples que l'on souhaiterait et que seules peuvent être photographiées les jeunes femmes de notre table. Même les chanteuses et danseuses professionnelles ne peuvent être mises dans la petite boîte. Caro et moi l'avons appris à nos propres dépens puisque trois jeunes femmes très très upsets sont venues nous prier fortement de bien vouloir éliminer les photos prises et tout ceci en arabe... Heureusement, O. nous a gentiment sauvées de la tempête et a réussi à négocier notre sauvetage médiatique. Message compris, photographie avec les yeux. O., qui se marie dans quinze jours, nous a assurés qu'à son mariage les photos seront autorisées. J'espère juste que je pourrai y aller... Ce serait tellement plus sympa, au moins là on connaîtrait la mariée.
A deux heures du matin, Zam est arrivé avec la mariée. Très stressé, élégamment vêtu et accueilli par une salle un peu trop "en furie" pour la wedding planner qui s'est beaucoup énervée. Les femmes qui le désiraient (70% de la salle) sont allées chercher leurs abayas et se sont couvertes du nijab pour ne pas être aperçu de notre cher collègue masculin.
Ils ont ensemble traversé notre grande salle pour arriver sur la magnifique scène où les attendait le somptueux gâteau de cérémonie.
La mariée souriante et détendue faisait face à un Zam qui avait bien du mal à croire ce qui lui arrivait et à tenir d'une main les deux pans de son magnifique costume. Après un nombre incroyable de photos avec l'ensemble de la famille, les mariés ont savouré leur premier cocktail ensemble (même si Zam a eu bien du mal à comprendre qu'il aurait fallu croiser les bras de sa chère compagne) et ont coupé la traditionnelle pièce montée. Ce cérémonial accompli, Zam a repris le chemin de la sortie sans oublié de saluer ou plutôt de recevoir les bonnes salutations de toutes ces jeunes femmes sur son passage et de prendre une magnifique photo avec son groupe de fans professionnelles. La mariée, elle, est restée parmi nous; jouant gentiment à la super selfie avec les jeunes demoiselles qui rêvaient déjà de porter un jour cette très belle robe.
Zam sorti, la salle du buffet s'est ouverte sur nous et tout un chacune s'est ruée à 2h30 du matin sur le buffet. Sur un rythme plutôt rapide, nous avons alterné les files d'attente pour l'entrée, les plats principaux et les desserts pour ensuite aller féliciter la mariée.
Ce dernier rituel effectué, il s'agissait alors de revêtir nos abayas devenues fort ternes devant nos élégantes tenues et retrouver notre cher taxi pour une heure de route jusqu'à notre petite demeure.

Et danser sur ces rythmes nous a été permis, un style assez similaire à la salsa finalement. Les pas pour le moins se ressemblent fortement !

Ils ont ensemble traversé notre grande salle pour arriver sur la magnifique scène où les attendait le somptueux gâteau de cérémonie.
La mariée souriante et détendue faisait face à un Zam qui avait bien du mal à croire ce qui lui arrivait et à tenir d'une main les deux pans de son magnifique costume. Après un nombre incroyable de photos avec l'ensemble de la famille, les mariés ont savouré leur premier cocktail ensemble (même si Zam a eu bien du mal à comprendre qu'il aurait fallu croiser les bras de sa chère compagne) et ont coupé la traditionnelle pièce montée. Ce cérémonial accompli, Zam a repris le chemin de la sortie sans oublié de saluer ou plutôt de recevoir les bonnes salutations de toutes ces jeunes femmes sur son passage et de prendre une magnifique photo avec son groupe de fans professionnelles. La mariée, elle, est restée parmi nous; jouant gentiment à la super selfie avec les jeunes demoiselles qui rêvaient déjà de porter un jour cette très belle robe.
Zam sorti, la salle du buffet s'est ouverte sur nous et tout un chacune s'est ruée à 2h30 du matin sur le buffet. Sur un rythme plutôt rapide, nous avons alterné les files d'attente pour l'entrée, les plats principaux et les desserts pour ensuite aller féliciter la mariée.
Ce dernier rituel effectué, il s'agissait alors de revêtir nos abayas devenues fort ternes devant nos élégantes tenues et retrouver notre cher taxi pour une heure de route jusqu'à notre petite demeure.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire