samedi 28 février 2015

Girly shopping in Jeddah

Après une petite pause thé sur un air chypriote (en d'autres terre nous aurions remplacé le thé par la cerveza mais ne nous plaignons pas, le thé ici est vraiment excelentisimo), mon rdv avec mon amie Saudi est enfin arrivé. D'abord planifié à 13h, puis à 15h45, nous sommes finalement parties à 16h30. Quand je vous dis que l'Arabie Saoudite a beaucoup de similitudes avec la Colombie!

Bref, chauffeur en main - celui de sa maison - nous avons pris la direction de Jeddah dans nos abayas toutes noires. Cela fait vraiment drôle d'avoir un chauffeur comme celà à qui l'on dit à tel endroit svp! Je commence à connaître la route donc ne me suis pas autant émerveillée par le paysage mais par contre j'ai pu réaffirmer que Jeddah est vraiment horrible question traffic. 

Nous sommes donc arrivées gaiement à cette zone commerciale (pas vraiment un mall) appelé "la plage" en arabe à la recherche d'Abaya. Nous avons fait plus de 10 magasins au total et j'avoue que dans les 2-3 premiers je me trouvais bien bête... Comment allais-je pouvoir choisir dans cette tonne de vêtements, tous serrés les un contres les autres sans pouvoir différencier une abaya noire d'une autre abaya noire. 

Mais bientôt le fossé culturel s'est réduit et j'ai tiré un trait sur les abayas type batman, celles qui font trop robe de chambre, celle qui font trop robe, celles qui viennent d'une autre culture et celles qui sont tout simplement hors de prix ou pas chères mais de piètre qualité. Par contre, je pensais qu'il y avait des salons d'essayages pour ce genre de choses au moins! D'accord peut-être pas quand il s'agit des petites robes mais pour une abaya, quand même!! Eh bien non, une abaya s'essaye sur une autre abaya (super pratique pour voir si elle vous cintre bien les hanches) et même si comme me le proposait mon amie vous voulez repartir avec la nouvelle car l'autre est vraiment trop moche eh bien nope, vous attendrez d'être chez vous, pas d'exhibition en public. Et moi qui pensais pouvoir au moins prendre quelque photo sur place et tout et tout. Dans mes rêves. Je ne suis pas encore assez claire sur le pays où j'ai choisi de vivre et c'est vrai que sur le campus on est à 100000 lieux de tout cela. Et attention, pas question qu'elle soit trop courte car sinon le vendeur vous le fait remarquer sur un ton fort peu sympathique et vous n'avez d'autre choix que de prendre la taille au-dessus. Plop! Vous espériez au moins montrer vos beaux mollets, c'est foutu :-)

Bien sûr, dans nos emplettes est venue l'heure de la prière, à 19 heures à peu près je crois. Nous sommes donc gentiment sorties du magasin où nous étions en mode essayage pardessus et avons pris la direction de la salle de prières pour femmes. Une dame a gentiment demandé à mon amie pourquoi j'allais prier sans voile. Tout simplement parce que je ne prierai pas... Cette dernière a priori pensait que j'étais syrienne. Il parait qu'il y a beaucoup de blonde là-bas. J'ai laissé mon amie faire ses ablutions seule d'abord et l'ai ensuite accompagnée dans la salle des prières, en ayant bien pris soin d'enlever mes chaussures. Cette prière est courte en fait, 5 à 10 minutes, et comme nous habitons à plus de 80 km, mon amie a donc dû faire deux prières ensemble pour ne pas avoir à re-prier à 21 heures (heure à laquelle nous avons par miracle réussi à terminer nos emplettes et donc n'avons pas eu besoin d'attendre la fin de cette prière tardive qui elle est très longue. J'ai observé toutes ces femmes faire leurs propres gestes, mon amie avec un compteur de prières au doigt (car a priori il faut répéter plusieurs fois le même verset et cela semble compliqué de comptabiliser chacun d'entre eux. Puis écouté la voix de l'imam s'élever à l'aide du haut parleur et les femmes se positionner et se serrer les unes contre les autres. Hop! c'est la fin de la scène car mon amie (R) a terminé son rituel et nous retournons joyeusement à nos emplettes. Après plusieurs hésitations le joyau est enfin trouvé et nous pouvons nous concentrer sur le reste des objets manquants (sèche linge, adaptateur, cache pour mon iPhone 6... bref cette liste a beaucoup moins d'importance pour vous j'en suis sûre). 

Comme nous étions dans une zone peu touristique, peu de personnes parlaient anglais et heureusement que R était là pour me défendre et négocier en arabe. Mais à aucun moment je ne me suis sentie mal, contrairement à ma première expérience à Thuwal. C'est déjà plus rassurant!

Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtées dans un magasin de fruits et légumes où les tarifs sont 10 fois moins chers que chez nous. Cherchez l'erreur!! Par contre, j'ai remarqué que R se voilait la figure plus fortement lorsqu'elle était dans ce magasin et n'y ai restée que le temps de sa commande pour retourner très rapidement dans la voiture où le commerçant est venu nous apporter notre commande et se faire payer. 

De même, lorsqu'elle a voulu aller acheter un poulet rôti dans un restaurant à côté, elle s'est voilée complètement la face et est allé passer sa commande à l'endroit réservé aux femmes. En fait dans le restaurant seuls se trouvaient des hommes. Et ces hommes, lorsque fatigués de faire la queue, envoient leur femme ou leurs soeurs au guichet réservé "femmes" pour obtenir leur commande plus rapidement.  

Pas simple quand même d'être une femme en KSA! 

  

vendredi 27 février 2015

First snorkeling trip...

Deux heures sur un bateau et deux autres dans l'eau et me voici allongée sur le lit avec le mal de terre, définitivement l'eau semble mieux me convenir que la terre... Je raccourcis chaque fois la durée de navigation et l'effet reste cependant le même! Pourtant, cette fois je n'ai pas le souci de l'altitude, plus au niveau de la mer je ne peux pas faire!

Mais malgré ces petits inconvénients de tangage perpétuel, cette petite sortie en mer valait le détour. Même si initialement j'étais un peu déçue par la taille des poissons - eh bien oui j'ai été quelque peu mal habituée et je dirais même trop gâtée par la faune du Pacifique Colombien, je dois avouer qu'en regardant les photos et la visibilité impeccable de la mer rouge, le paysage sous-marin est quand même magnifique et le corail en particulier est d'une toute beauté.

Le confort des bateaux, lui, est d'un tout autre standing qu'en Colombie par contre. Nous étions ici obligés de louer deux bateaux par personne (pour la modique somme de 30 euros/pers) alors qu'en Colombie, dans une embarcation trois fois plus petite on aurait mis trois fois plus de gens. :-)

Ceci dit, le retour sur terre a aussi marqué une nouvelle hausse des températures et de l’humidité. Initialement, j'attribuais cela au vent marin qui soufflait gentiment sur nos joues pendant notre navigation mais ce soir en rentrant de dîner, j'ai pu confirmer complètement ce que tout un chacun semble me laisser entendre depuis une semaine, l'été arrive lentement mais sûrement... Profite de ces derniers jours de climat agréable!

Cette petite escapade a en tous cas pleinement bénéficié à éliminer le stress de la semaine et sera répétée au moins tous les deux mois si non mensuellement. :-)


                              

First trip out of the bubble



Still on my way back from head over hills with the very nice and uneasy performance of Maisah Sobaihi ( http://maisahsobaihi.com/).

A very nice women-only one woman-show that reflects perfectly the key issues in KSA: marriage, driving and all kind of underground subjects that are treated with great subtility.

First we learn that yes men can chose to marry up to 4 women but clearly he does not want to be a bad guy to the actual wife, he is just contributing to a social responsible cause (it sounds like a joke in the show but she ensures that's what men officially answer when asked!!) it's social responsibility that lead them to marry single or divorced women.

Because none of those status are well observed in ksa, although apparently the rate of divorce is exploding. One women divorced her husband few months ago, after 25 years de bons et loyaux services because her husband never said "no" to her...could we get his number ya, please?

Then we discover that single or divorced women tired of this loneliness are willing to settle for an unofficial marriage with the husband who already has a family and basically would just like to have an additional quicky without his wife knowing of it. In Maisah's friend life what looked like paradise at first: she has the feeling to get a new status, can have best of both worlds: take care of her girls from her first marriage and then since she is married again can enjoy these touchy movements that otherwise are not permitted... When writing these elements on the paper, I feel like basically this is not anything different from our society, besides the fact they actually get married, this is just a husband having an affair with a woman who accepts to date a married guy. At the end, the fairy tales ends just as in any other country: the poor Leila is divorced by the husband whose first wife is getting very suspicious of his second love affair and definitely he will never leave her... Cqfd!

One interesting moment went when Leila was showing us all the nice lingerie she had the chance to buy with her forbidden husband and that for politically correct reasons, she tried to convince us that the nice little string that goes with the night dress is in fact a head band... Even the actress didn't manage to remain serious when doing that part.

My conclusion, after writing this part, is that what drives society conversations is common to all languages: sex, sun and love...

The driving theme came next as Maisah's friends in the US where thinking that not having this sensible right to go and get on your car whenever you want to go on your own wherever you want (you see the frustration is already building in my head...) would allow women to play the very nice role of Miss Daisy and her driver. And Maisha recognizes that some Saudi women do enjoy that part and do not want to learn how to drive.
But the other flip flap of this is that you basically have to learn how to deal with a driver who usually does not come from a very educated family, who sometimes barely speaks your language so that you have to explain in "petit negre" everything single errand you would like him to do thus taking 10 minutes when the course would have been done in three if you could f... Drive!! Without speaking about the fact that you might have to teach him how to wash a car and respect hygienic norms afterwards. An entire full time job! And don't even think you could just rely on taxi. In the past three weeks I have been trying to book taxis twice to go to Jeddah, one day in advance... Impossible! They are all booked... 

The other funny picture on this trip was to observe all these foreign women get in the bus westernly dressed and come out Abaya style once at Effat University. Then once at home again, and the same women  wiuld just get rid of this black cover to ride on their bike home. It's a bit like when you go to the restaurant "dans le noir" where once you get to see the light you're breezing again but then realize that the waiter who was accompanying you does not have that chance...

On the way there I was able to see a bit of Jeddah but I doubt it was the best part. Let's see on Sunday for nice pictures hopefully. Another interesting point: radars are universals... Even here they flash you if you over speed limit, good to know although here at least I won't get any speed ticket that's one good positive side of the situation. As they say there is always two ways to look at it, better take the most optimist one :-)

Now, off to bed as tomorrow it's snorkeling day!

lundi 23 février 2015

Head over hills

Oui c est vraiment ce que je peux ressentir ce soir... Mais concentrons-nous sur le côté ironique du jour...

Ce charmant one-woman show était prévu en arabe et en anglais pendant quatre jours et bien sur cela allait être ma première soiree culturelle à KSA. Bon, cela reste toujours ma première soiree culturelle me direz-vous mais elle a quelque peu perdue de son charme...

Alors qu'un bus avec snacks et beverages offerts a été mis à notre disposition pour nous rendre à Effat University (ne me demandez pas où c est, je sais juste que c est à 1h30 min au moins d'ici), nous apprenons aujourd'hui que l événement n est plus mixte mais réservée aux femmes!!

Et moi qui pensais pouvoir draguer enfin! Plaisanteries mises à part, je savais que nous serions séparés hommes - femmes mais de là à le rende exclusif... Noooooo!

En plus, maintenant Juan ne peut même plus venir avec nous, c est pas juste!

Plus d infos sur cette expérience jeudi soir :-)

vendredi 20 février 2015

Un cadre...


digne d'un hôtel 9 étoiles... Jugez par vous-mêmes!










































Un agenda social qui s'intensifie !

Paie tes journées de 14 et 12 heures... "Ne viens pas ici pour le rythme de travail", qu'il disait. "Tu verras c'est très relax"... Humm humm, ceci dit on ne change pas ses bonnes habitudes du jour au lendemain et puis espérons que ce soit surtout parce que j'essaie de mettre en place certains processus (eh oui déjà).

Néanmoins, l'avantage c'est qu'une fois sortie du bureau, une nouvelle vie commence. Alors que j'hésitais à rentrer me vautrer sur le canapé hier soir, j'ai décidé de me laisser tenter par la soirée bowling. Eh oui, nous avons notre propre bowling sur le campus. Et j'ai plutôt bien fait car j'ai ainsi pu faire la connaissance d'Emre. 

Emre est un jeune turc musulman pratiquant qui a vécu un an en France et un autre en Allemagne, qui revenait tout juste de Turquie où il venait de finaliser son mariage. Il a tout simplement décidé de se marier en l'espace d'un mois. Et en écoutant son histoire, j'ai enfin compris pourquoi ce charmant égyptien avait fait sa première demande en mariage à ma collègue lors de leur premier rdv. 

Emre avait donc aperçu sa demoiselle un jour au détour d'une réunion. S'étant aperçu qu'ils avaient un ami commun, il a demandé à son ami d'interférer en sa faveur. L'ami a donc gentiment joué les entremetteurs et convaincu la jeune donzelle de venir voir l'association de ce dernier pour un potentiel poste. Ceci a priori s'est déroulé le 1er janvier, Emre est rentré en KSA, ils ont échangé, "rompu" pendant 10 jours (a priori il n'était plus sûr que ce soit la bonne) et lorsqu'ils ont renoué, les choses se sont concrétisées. Et selon les traditions, le seul fait de se rencontrer à nouveau pour dîner scellait les vœux de mariage.

Et pendant qu'il nous expliquait gentiment que pendant le dîner et pendant les 6 mois qui le séparent de la date effective du mariage, il n'a absolument aucun droit de la toucher ni de la baiser, j'avais deux copines françaises qui essayait de comprendre comment il pouvait supporter cela et le harcelait pour savoir comment il avait résisté tout ce temps en France et en Allemagne. Plutôt inconfortable la situation pour ce jeune homme, surtout que je doute qu'il puisse répondre honnêtement étant donné que sa femme arrivera sur le campus après le mariage...

Et ce soir, alors que je sortais d'une réunion plutôt intense, une petite soirée m'attendait chez Juan pour le départ de Yusra. Je me moquais récemment du dernier investissement de Juan dans certains outils d'ambiance mais j'avoue qu'il était bien agréable de pouvoir danser et de s'imaginer l'espace d'une soirée dans un tout autre espace (d'autant que la danse n'est normalement pas tolérée dans ce pays). Impressionnant, de voir 10 nationalités danser sur des rythmes très différents. En l'espace de quelques heures, j'ai pu danser la salsa, apprendre le belly-danse style arabe, le bollywood et la danse traditionnelle d'ici. Nul besoin de dire que mes hanches ne semblent pas vouloir bouger sans l'intervention de mes jambes et du coup le belly-danse fonctionne beaucoup moins bien. 

Malgré tout la culture pèse, les femmes ne peuvent se dévoiler si les hommes sont aux alentours, certaines danses ne peuvent se réaliser qu'entre femmes et l'on peut voir parfois cette frustration s'installer dans les deux camps. Cette fois, l'ambiance était "plutôt" aux softs accompagnés d'excellents shawarma et du dessert local "le gâteau kitkat", une vraie bombe. Question liquide, mis à part une exception, tout le monde dégustait le champagne mode locale, sodas et eau de fraise (délicieuse ceci dit en passant). Autre élément d'ambiance essentiel, la chicha. Trois personnes étaient venues avec leur narguilé et celles-ci se prêtaient à tout un chacun pendant que d'autres dansaient à s'en couper le souffle. Sauf que... au beau milieu d'une excellente chanson et ambiance déchaînée la sirène d'alarme incendie a retenti, et celle-ci ne peut s'arrêter que lorsque les pompiers arrivent... Vite, on se recouvre (pour certaines), on élimine certaines petites choses gênantes sur la table et on fait un grand sourire aux gentils pompiers qui se sont déplacés pour nous annoncer que la chicha était placée juste en dessous de l'alarme et l'avait déclenchée. ouf...
 
Après tous ces agendas sociaux et pour pouvoir résister à la semaine qui arrive (mon agenda social commence mercredi - pour l'instant - et ne s'arrête que samedi soir), place au repos et au ménage!

mercredi 18 février 2015

Mardi gras en KSA

Paie ta journée de 14 heures à la chandeleur... Eh oui même en Arabie on peut manger des crêpes le soir de mardi gras! Je pense que cela faisait bien 15 ans que je ne l avais pas ainsi fêté! Des crêpes preparees par des bretons en plus, avec confiture bonne maman, compote de châtaigne, Nutella et ce qui se rapproche le plus du cidre, sans alcool... Une belle petite soirée pour clôturer cette longue journée. Mais je crois que le plus beau moment resté quand même le retour à la maison, sous le ciel étoilé sans le moindre coup de vent et à plus de 20 degrés... Certains paieraient pour avoir ce luxe. Ma superbe bicyclette rose est devenue ma meilleure amie.

Petite anecdote sympathique, un chinois, ingénieur en laboratoire, ce serait fait virer du pays après avoir été surpris avec des hookers dans Jeddah. Oops, cela fait mauvais effet!

Dans les nouvelles positives, mes cartons se rapprochent de plus en plus de mes murs (au vu du nombre de papiers que j ai dû signer aujourd'hui, je me suis enfin inscrite au club photo (bon je ne rêve pas, je ne réussirai que très rarement à assister au cours à 19h le mardi soir mais si eu moins je peux participer aux voyages) et ai un agenda social bien charge pour demain et jeudi soir... Sans parler de la semaine prochaine! Je risque encore de remplir les colonnes de ce blogs avec de nouvelles expériences insolites. Entre autres, je dois aller voir un pneumologue womà show jeudi soir où hommes et femmes sont assis dans différents lieux...affaire à suivre!

lundi 16 février 2015

Mea culpa...

Je dois retirer mes commentaires négatifs sur les horaires et le travail de mon conseiller à la banque. J ai eu la bonne idée, ou la mauvaise selon l objectivité des propos, de retourner m inquiéter de mon compte à 14.15 aujourd'hui (oui sachant que cela ferme à 14.30...) et au vu du nombre de clients devant moi je me voyais déjà renvoyée dans mes quartiers.

Mais mon charmant (oui tout à coup il est devenu charmant Abdullahraman) m a tout de suite reconnue, et dans mon arabe tout à fait performant, j ai pu comprendre qu il demandait à son collègue de faire avancer mon dossier pendant qu il s occupait de son client. Bien sur sans jamais me le faire savoir mais devinant à demi-mots ce qui se passait, je décidais de patienter jusqu'à ce que l on m ordonne de partir ou que l on gère mon dossier. Et ma patience fut récompensée car mon charmant jeune homme m a gentiment faut savoir qu il s inquiétait de ne pas m avoir revu, qu il avait travaillé tard à mon ouverture de compte la veille mais qu une personne avec le même nom de famille etait dans leur fichier et cela avait posé problème. Mais voilà dans 20 minutes (enfin s il arrêtait de me faire la conversation) ce serait réglé. Bon en comptant les questions réponses de conversation personnelle, 40 minutes plus tard j avais mon compte et ma carte bancaire. Je vais normalement pouvoir être payee le 25 :-)

Et comme les bonnes nouvelles n arrivent jamais seules, mes cartons devraient arriver d ici quelques jours!!! Youhou :-)

Autre nouveauté du jour: j ai deux nouvelles partenaires de squash! Alors que j avais rdv avec mon amie saudi, et qu elle tentait de se libérer de ses 3 enfants, je me suis entraîner seule et ai attiré l attention de Faustine. Nous sommes plutot d un niveau semblable, cela va être agreable de pouvoir rejouer!

Quant à mon amie saudi... Je restais intriguée de ses conditions pour jouer au squadh moi qui ai déjà chaud en t-shirt... Se bouger ainsi manche mongue et voile à la clé ce n est pas facile... Mais derrière cette première image on découvre une femme diplômée en informatique de 37 ans, qui se bat pour son indépendance, contre sa belle-famille, contre ses collègues tous masculins et qui n hésite pas à aller à une conférence ouverte à tous, même si elle se retrouve être la seule femme à l intérieur. Elle fait son doctorat sur l un des thèmes pionners de la U et du pays. Chapeaux bas! Certes elle vient d'une famille peu ordinaire mais malgré tout elle a énormément de volonté et de sagesse. Oui je sais je la connais à peine mais déjà dans ces quelques instants partages, j ai pu découvrir une grande générosité et des paroles sincères appuyées d actes concrets.

Dans 10 jours nous nous sommes données rdv pour une sortie sur Jeddah entre filles, youpi!!


dimanche 15 février 2015

La tête à l'envers...

Aujourd'hui, j'ai eu l'honneur d'expérimenter l'ouverture du compte en banque... Eh oui, maintenant que j'ai mon Iqama, je peux enfin exister. 

J'ai dû attendre la fin de mes rdv de la matinée pour me rendre chez "Samba", le nom de cette banque qui m'ouvrira les portes d'une vie nouvelle. Les guichets sont uniquement peuplés d'hommes, heureusement gentil Juan m'a encore facilité la tâche et me présente à son conseiller afin d'obtenir le formulaire à remplir avant même de faire la queue (détail qui a son importance comme vous pourrez le voir par la suite). 

Je m'attache donc à remplir les petites cases en bonne française bien gentille. Sauf que la logique de ce formulaire est toute autre... On commence par la droite et on continue vers la gauche. Cela n'a l'air de rien me direz-vous, où est le problème? Eh bien tout simplement que le cerveau lui n'est pas habitué aux changements aussi rudes et sans que l'on ne s'en aperçoive il prend ses habitudes sans jamais rien vous demander. Du coup, lorsque l'on vous demande votre date de naissance il l'écrit spontanément là où il ne faut pas. Ou alors, votre esprit se met à vouloir écrire de droite à gauche à la simple lecture des énoncés. Vraiment curieux ce phénomène!

Autre phénomène intéressant, la banque est ouverte de 9h30 à 14h30.. Du coup, à 14h29 j'avais enfin terminé tous mes formulaires et pensais recevoir ma carte et mon numéro de compte, Inchallah! Mais nope, il ne faut pas rêver, il est 14h30, nous fermons, vous reviendrez demain!!! Vous direz à votre chauffeur de vous amener et nous aurons toutes les infos pas de souci... grrrr, je n'ai pas de chauffeur MOI, et n'ai pas que cela à faire moi... Mais bon, au pays de la patience le client est roi...

vendredi 13 février 2015

L'excellent service des philippins...

Si vous avez le moindre souci sur le campus, un seul numéro et une fort sympathique douce voix vous répond: "good morning Ma'am, how can I help you?". Juste pour le plaisir de réécouter cette gentillesse à l'autre bout de la ligne, on aurait envie de faire bis toutes les 5 minutes. Mais comme me faisait remarquer cette même connaissance du BBQ: c'est terrible, ils se mettent tous dans une position de soumission immédiate. Ici, ils sont payés une misère, travaillent 12 heures par jour et ne profitent de vacances qu'une fois tous les deux ans. Et pourtant... Tu as l'impression qu'ils vivent leur rêve et qu'ils sont purement feliz! Avec le peu d'argent qu'ils gagnent, ils alimentent leur famille au pays et se construisent la maison de leur rêve. Encore une fois, les inégalités sont vraiment très fortes et cela ne risque pas de diminuer très rapidement malheureusement. L'un de mes petits hommes du ménage était heureux de pouvoir pratiquer son espagnol, a priori des restes de l'occupation espagnole dans son pays. 
La semaine dernière j'avais rencontré Ruben au IRC car j'avais perdu ma clé. Je n'ai eu aucun mérite à me rappeler son nom aujourd'hui vu qu'il est inscrit sur son badge, par contre lui, à peine m'avait-il aperçu qu'il m'appelait déjà par mon prénom. Je ne l'avais vu qu'une seule fois et ce, il y a une semaine exactement. Impressionnant ce sens du service, vraiment.

Aujourd'hui, j'ai expérimenté en direct le phénomène "je suis à la mosquée". Je voulais réparer la lampe de mon vélo, oups l'atelier était avec la porte à demi-fermée. Je voulais acheter un petit sac dans une boutique de Tamimi, porte closed! Et je vous avais dit que cela ne durait que 30 minutes... Dans mes rêves!! 3/4 d'heure plus tard, il m'a fallu me rendre à l'évidence, j'avais beau tourner dans tous les rayons de Tamimi, le gars ne semblait pas prêt à revenir. Tant pis, je repasserai ce soir. Bon, vous me direz où est le problème, au final le magasin est ouvert jusqu'à 23h, alors... Et c'est vrai! Il est temps de relativiser après tout!

Dans les autres news du front qui semble se confirmer malheureusement: une nouvelle loi vient d'être publiée interdisant aux femmes de faire de la plongée... Certains rapportent que si les femmes ne peuvent pas conduire c'est pour mieux les protéger, je me demande qu'elle raison justifie cette nouvelle décision. En attendant, demain je vais à la "vraie" plage essayer le dragon-boat. Je ne sais pas trop en quoi cela consiste mais je sais déjà que cela me fera le plus grand bien au vu de la semaine qui m'attend! 

Une journée hors du commun

Après une matinée bien agitée, j'ai enfin pu récupérer mon Iqama (carte de résidente du KSA). Toute contente, je la glisse dans mon passeport et rentre sur mon petit nuage au bureau. Iqama veut dire ouverture d'un compte en banque possible et envoie de mes cartons depuis la Colombie initié. Toute à ma joie, je décide de regarder de plus près ce nouvel objet qui ne doit plus me quitter. Et là, l'horreur prend toute sa proportion la plus extrême. La photo utilisée pour cette carte qui me suivra dans les moindres pas, minutes et secondes, est tout simplement celle prise à l'aéroport à mon arrivée, c'est à dire après 10 heures de voyage. Vous imaginez la beauté du portrait robot!

Puisque j'étais dans mes démarches administratives, je me suis enfin motivée à aller réclamer un cash advance pour pouvoir m'installer un peu plus sympathiquement dans cette grande maison. J'ai ainsi rencontré une personne admirable, saudi, qui a clairement envie de contribuer au développement social de son pays et d'aider les femmes en particulier à se profiler un meilleur horizon. Malheureusement, ce parcours du combattant engendre souvent de violentes disputes et une certaine révocation de la famille de la part du père. Cette simple revendication et sa volonté d'échapper à cet étau familial m'a subjuguée. Elle fait actuellement un MBA et je prédis déjà qu'elle saura développer un projet de grande envergure pour ces jeunes filles qu'elle voudrait tant aider. 

Et pour clôturer en beauté cette longue semaine de travail et cette journée qui a ajouté son lot d'heures supplémentaires, Juan a gentiment proposé d'aller dîner "en ville". Abaya en poche, je suis partie avec mon enthousiasme habituel pour de nouvelles impressions. La prière du soir n'étant pas terminée, les rues étaient désertes lorsque nous sommes arrivés et tous les restaurants et magasins fermés. Il a fallu patienter jusqu'à la fin de celle-ci pour que la ville redonne signe de vie. A priori, si vous êtes pressés mieux vaut être TRES au courant des heures de prières car sinon vous risquez de rester enfermés dans un magasin pendant une demi-heure voire une heure... Détails à suivre dans un autre article :-)
Seul petit souci, je ne comprenais pas pourquoi mon Abaya, une fois vêtue, laissait entrevoir une grosse partie de mon cou. Bizarre, mais Juan ne semblait pas trop se préoccuper et me tranquillisait. Et bien sûr, c'est une fois arrivée à la porte du restau, que j'ai compris que je n'avais pas bien ajusté les boutons... Bref, grâce à mon sac, car hors de question de l'ouvrir à nouveau et la remettre, j'ai réussi à rétablir tant bien que mal la situation mais suis restée dans une posture plutôt inconfortable tout ce temps. Heureusement, le repas se résumait en un shawarma (sorte de petit sandwich) excellent et d'un délicieux jus de mangue. C'est officiel, je suis en manque de fruits!!!
Malgré le peu de temps que je suis restée j'avoue que j'ai retrouvé cette sensation de "qu'ai-je le droit de faire, comment est-ce que je me comporte, pourquoi ils me regardent ainsi?" et lorsque Juan est rentré à nouveau dans le restau pour régler quelque chose me laissant sur le trottoir, humm j'ai fait ni une ni deux et suis rentrée à nouveau également. Cette sensation peu agréable me perturbait de plus en plus et ces regards continuaient à me scruter. Définitivement, la prochaine fois je me couvre la tête aussi non pas par croyance religieuse mais plutôt pour pouvoir être tranquille dans la rue. 

Une connaissance, lors du BBQ auquel nous nous sommes retrouvés invités par la suite, me faisait remarquer de prendre ce voile non pas comme une obligation mais plutôt comme quelque chose qui finira par me donner plus de liberté car au final si j'arrive à me fondre un peu plus dans la foule, je suis plus tranquille, je peux accéder et observer plus de choses. Lui, au contraire, avec sa bonne tête d'européen disait qu'il était particulièrement mal à l'aise lorsqu'il sortait car ne pouvait regarder nul part, devait faire attention à ne jamais regarder les femmes, bref que partout où il allait il restait un étranger évident. Bon ceci dit je doute de réussir à passer totalement inaperçue mais bon quand même un peu plus.  
     
Le BBQ donc me direz-vous... Bon après ce shawarma, j'y allais plus pour socialiser que pour manger et ce que j'ai découvert m'a impressionnée. J'avais entendu dire que les règles en matière de cette substance qui nous rend tous si gais lors des moments entre amis se trouvaient parfois mises à mal par le biais de certains artisans chimistes ou commerces parallèles. L'artisan chimiste m'avait particulièrement interpelée, et je pensais que cela ne représentait que quelques exceptions, mais non... ces mélanges créatifs finissent même par se rapprocher fortement de la réalité avec modération! 

Conclusion, une soirée en musique, toute en surprises avec des conversations qui vous font sentir enfin normale de vivre cette vie internationale qui, au final, n'est pas aussi grande que cela comparée à ce que d'autres ont pu vivre... ce qui génère encore une fois des discussions qui pourraient durer jusqu'à l'aube sans aucun souci. L'absence de normes fait, de plus, que chacun peut être et dire ce qu'il veut...

mercredi 11 février 2015

Petits plaisirs du jour...

Je vis dans un campus 9 étoiles, je réside dans un petit palace et pourtant je surprends à prendre du plaisir dans les plus simples petites choses.

Ma première réjouissance de la journée, après avoir favorablement digéré ma salade fraîche de la veille a été d'enfourcher la "superbe" bicyclette rose que l'on m'a très gentiment prêtée pour vaquer à mes différentes occupations sur le campus, en l’occurrence ce matin pour me rendre au boulot. En d'autres occasions j'aurais probablement ri à l'idée de monter sur ce vélo mais dans de telles circonstances, il m'a fait gagner 10 minutes de trajet et ai donc réussi à arriver à l'heure alors que c'était mal parti!

Puis ce fut l'heure du déjeuner où je me suis retrouvée à parler de politique colombienne avec mes deux voisins de... palier, non... de bureau. Eh oui, la Colombie me poursuit à chaque recoin: Juan (dont je vous ai déjà beaucoup parlé) est donc mon voisin de gauche et est paisa, et Aaron est marié depuis plus d'une décennies à une caleña, il connait donc plutôt bien la situation du pays. J'avoue qu'en sortant de table, j'ai eu l'impression de n'avoir jamais réussi à parler aussi bien des choses et aussi franchement en 4 ans en Colombie. Et le plus sympa c'est que tous les midis les discussions se révèlent plus intéressantes et enrichissantes les unes que les autres. Cela compense l'absence d'activités culturelles.

Finalement, j'ai réussi à sortir relativement tôt du bureau et ai repris ma magnifique bicylclette rose pour rejoindre les rangs du recreation center. Au programme piscine et yoga. Alors que je prenais mes petites habitudes et comptais au moins 20 allers-retours, le maître-nageur à la gentillesse exemplaire des philippins (j'en reparlerai un autre jour) s'est fait un charmant devoir de m'enseigner les techniques de la brasse puis du crawl. Au bout d'une demi-heure, j'avais trois maîtres-nageurs autour de moi à me féliciter et m'applaudir et un américain qui pensait avoir besoin de me réexpliquer ce que le maître-nageur me disait. Rdv est pris pour un nouveau cours vendredi, là le maître-nageur m'a dit qu'il ferait l'effort de venir dans l'eau pour mieux exemplifier ses propos. Humm, bon ça va il est très jeune donc pas de danger, enfin je crois :-)

Je pensais ensuite rejoindre le groupe de yoga beginners mais me suis vue intégrer direct dans la cour des grands à travailler fortement sur la respiration. Rien de tel, pour évacuer les idées noires et respirer un bon coup. Incroyable également comme le corps s'adapte et se modèle chaque jour plus avec ces exercices. J'ai été surprise d'entendre que la base de la flexibilité réside dans la respiration. Il y a quelques années j'aurais ri au nez de quiconque m'aurait ainsi parlé mais aujourd'hui je suis obligée de me rendre aux faits... Si si je confirme cela fonctionne et même très bien.

Bon par contre ce qui fonctionne beaucoup moins bien est mon langage, mon cerveau ressort constamment des mots ou des expressions espagnoles. Rien de tel qu'un "gracias" ou "perdon" au lieu de "thank you" ou "sorry"! Curieusement, je n'ai jamais de loupé en français...

The pomegranate soup...

Since I read that book (I think you recommended it to me Amy) I have been fascinated by this fruit. I had seen it in great quantities in Istanbul, taken tons of photos of it (as Mile witnessed it in Istanbul) and drunk its juice.

But I didn t get a chance before to experience the real fruit and eat its grains. I would say it's a bit like granadilla but bigger and red. Delicious and good for the stomach apparently!






But the real question is "how did I get access to this wonderful fruit?" Well I just happen to have a wonderful "sister" already! This is indeed how I am now considered by Reem (Abullah's wife, remember meshari's friend...). Incredible, I have never met Meshari but when speak over whatsapp it's as if I knew him forever. Bref, Reem nicely called me tonight as I was still at work and offered to bring fresh vegetables. Yes, you heard well! Amazing, she does not know me for more than two weeks and she thinks about me so kindly.

I thought, well really nice of her and then since I was really dying for a bit of greens as the Turkish restaurant, as good as it was, only served meet and bread, I accepted the offer. But instead of a few vegetables I now have a fridge full of salad, the smallest cucumbers I have ever seen and lots of herbs (mint, persley and other great plants) to provide more taste to my cooking. 

Conclusion: I'd better get started and put my recipe mode on. I must admit that I had unplugged it over the past months! 
The other good news is that Reem seems to know where to go and dance salsa (with an abaya?) and play squash! Can't wait to share these moments with her!




lundi 9 février 2015

Discovery of the day

âme sensible s'abstenir...


Depuis que je suis arrivée, je m'interroge sur l'utilité de ces poires de douche qui résident sans cesse sur le côté gauche du bac des toilettes (eh oui, j'ai fini par vous emmener dans cet endroit insalubre, car généralement et je confirme ma première impression de l'avion, ils ne sont pas très propres).
Bon revenons à cette histoire de poire de douche... Je m'imaginais qu'à l'image de nos feux-bidets, ces poires n'étaient que des ancêtres des conditions d'hygiène des temps révolus.

Que nenni! La puce m'est venue à l'oreille lorsqu'au cours du brunch de vendredi, certaines coutmes m'ont été expliquées. Chacun sait qu'avant la prière dans la mosquée il est essentiel de réaliser les ablutions. Je pensais jusqu'alors que ce n'était qu'un rituel "superficiel", mais non seulement bien sûr le geste traduit une volonté profonde de chacune des personnes de se purifier avant la prière mais en plus ces parties intimes doivent absolument être bien nettoyées après chaque "utilisation". Le simple papier toilette n'est donc pas suffisant et la poire s'impose. De plus, ceci ne s'applique pas seulement à un passage aux petits coins mais également lorsque les gaz se décident à vous ruiner l'existence l'histoire d'un instant. Même un petit "pfff" requiert un passage devant la poire ou un nettoyage intime avant d'entrer dans la mosquée. Bon, je n'ai toujours pas bien compris où se faisait ce petit rituel intime car je ne voyais les hommes se laver en général que les pieds et la figure. Affaire à suivre donc, melb poursuit son enquête!

Aujourd'hui, j'ai néanmoins eu la preuve que cette poire est en effet utilisée. Une de mes collègues, vêtue de sa superbe Abaya (si si je vous assure certaines sont vraiment très jolies) est arrivée dans les toilettes. Oui je vous vois déjà vous préoccuper "comment fait-elle pour s'asseoir sur les toilettes avec ce long vêtement?". Eh bien, tout simplement!elle l'enlève :-) et là vous découvrez un attirail tout à fait sexy en dessous... Elle la plie très soigneusement pour s'occuper de sa petite routine et finalement utiliser la petite poire.

CQFD! 

Deux jours plus tard je reste toujours intriguée par cette toilette qui ne semble laisser aucune trace d eau sur le sol par la suite!!

vendredi 6 février 2015

Premier week-end en KSA


Et premier coucher de soleil... qui me fait pressentir que j'ai bien fait d'acheter un disque dur de 1 Terra car, comme chacun sait, je suis "addict" à ces moments magiques et semble photographier sans fin chacune de ces minutes descendantes.


Cette fois c'est sur la mer rouge que je me suis étendue... Et à peine les derniers rayons évanouis, retentissait le chant de la prière. Impressionnant, c'est comme si un imam s'était posté en haut de la tour et avait donné le signal instantanément. Une minute je regarde la mer, je me retourne et la mosquée entame son rituel.


 Je n'entends pas les chants généralement, pourtant je ne suis pas logée très loin mais les 5 prières restent relativement inaperçues au quotidien, même au travail je pensais que nombre d'entre eux s'interrompraient mais je n'ai rien remarqué à ce jour. Par contre, j'ai bien l'intention d'aller un vendredi voir la prière mais bon j'essaierai d'y aller accompagnée, c'est plus sûr. La mosquée principale est d'une pure beauté et encore plus le soir illuminée. Je me suis promis d'aller faire un reportage photo un soir, après avoir amélioré mes talents nocturnes.



J'ai commencé cet article alors que mes messieurs de ménage astiquaient mon grand palace. Mais à peine arrivée au milieu de ma première phrase, que déjà ils disaient au-revoir. En 35 minutes ils m'ont nettoyé tous les meubles, aspiré et refait mon lit (ouf car je n'avais aucune envie de me remettre à cette tâche dont je ne raffole absolument pas. Eh voilà je reprends mes goûts de luxe! Je vais sortir d'ici pourrie-gâtée je crois).

Ma première semaine s'est plutôt bien passée, j'ai réussi à prendre mes bases et à connaître tous mes interlocuteurs sauf la grande chef qui rentrait juste de voyage. Ce n'est que partie remise!

Ce midi, j'étais invitée à un brunch (qui s'est terminé à 17 heures), l'occasion de rencontrer le gentleman égyptien. Un vrai personnage en effet et très intéressant. Du coup nous avons pas mal échangé sur la politique, sa religion et ses coutumes et sutout sur les "dos and donts" de KSA. Une bonne mise en bouche pour ce qui m'attend!

Bon en attendant de plus amples aventures, je dois me préparer: RDV pour manger des pâtisseries au discovery square!